Le Kamairicha est une spécialité de l’Île de Kyûshû. Historiquement inspiré par la méthode de transformation chinoise, il rassemble les amateurs de thés verts de tous bords.

Ce Kamairicha  provient du département de Miyazaki, dans une zone connue pour ses thés traditionnellement cuits au chaudron tels que celui-ci. Voilà un thé allant à contre-pied des Sencha et de la grande majorité des thés verts japonais cuits à la vapeur (étuvé).

Ce breuvage nous propose des notes d’abord fruitées (cassis, mûre, groseille), sucrées & toastées puis des accents de cendre fraîche et d’encens, en plus du registre végétal habituel (légumes verts, herbes aromatiques…). Enfin, quelque chose de foncièrement lacté se dégage dans la longueur.

A été employé ici, comme pour le Oolong vert le cultivar Fûshun. Enregistré en 1991, ce cultivar résistant au froid était un prétendant pour remplacer le fameux Yabukita, le cépage le plus répandu au Japon. Ce cépage est connu pour donner de très belles seconde et troisième récoltes, un profil idéal pour créer un Oolong.

Dégustation façon Senchadô :
• Température d’infusion : 80°C
Quantité de thé : 4g
• Quantité d’eau : 15cl
• Temps d’infusion : 1-2 min.

Dégustation à l’occidentale :
• Température d’infusion : 85°C
• Quantité de thé : 5-6 gr/L
• Temps d’infusion : 2-3 minutes